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Aujourd’hui, dans les ami.e.s de Polo, j’accueille Miguel Shema pour parler de la carrière de Virgil Abloh à travers un texte que j’ai écrit sur lui il y a quelques mois : Ne dîtes pas Noir, appelez ça Off-White. Partie trois : Virgil Abloh, le Andy Warhol, le Karl Lagerfeld des millennials? Tout ça sonne comme Faïza Guène la Françoise Sagan des banlieues. Pourquoi Virgil doit-il toujours être mis dans une boîte? Reconnaître une généalogie pour construire Virgil en l’exception. Créer sa propre généalogie pour sortir des boîtes. Dapper Dan chez Alessandro Michele mais pas chez Virgil Abloh? Le coût de la transgression n’est pas le même pour tous. Pourquoi Abloh doit-il toujours promouvoir le mélange? Pourquoi appeler sa marquer Off-White? Pourquoi toujours camoufler ses intentions et qualifier sa pratique de cheval de Troie? Une fois le champ investi, comment y rester? Comment donner une chance aux minoritaires d’exprimer leur imaginaire? Le talent n’est pas la raison sociale à l’origine de l’existence de protégé.e.s quand il s’agit des petit.e.s d’Abloh alors que c’est ce qu’on nous fait croire pour les autres protégé.e.s non racisé.e.s.