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Émission-Harragas du 09/05/24
01-Soutien aux Femmes et Enfants de Gaza- 6H pour Gaza

Le Samedi 4 Mai de 14H è 20H au théâtre Toursky

Des organisations marseillaises se regroupent pour un après-midi culturel et de collecte de fonds pour soutenir 2 associations apportant un soutien psychologique aux femmes et enfants de Gaza « Atfaluna-Cetc » et « Ibn Sina ».

Entretien réalisé avec Jean Delval edition les Cerisiers

Le Cerisier, c'est le symbole du printemps, c'est l'image et la métaphore du merle moqueur, c'est l'acidité et le juteux du fruit rouge.

02- Marseille avec la Palestine Dimanche 5 Mai

Les sionistes sont aux abois, l'empire panique.
La Palestine va se libérer et le monde avec elle, car l'axe de la résistance continuera d'attaquer l'entité sioniste, jusqu'au cessez-le-feu.

L’assemblée Générale des Nations Unies a voté pour reconnaître l'Etat palestinien.
La Colombie a rompu les relations diplomatiques avec les sionistes, disant :
« Si la Palestine meurt, l'humanité meurt... et nous ne la laisserons pas mourir »

Les grandes puissances comme la Chine et Russie soutiennent la libération nationale.
La CPI rassemble des preuves contre Chitaniahou .Les étudiants aux USA et un peu partout occupent leurs universités pour Gaza, et les citoyens du monde manifestent sans faiblir depuis plus de 6 mois. De la mer au Jourdain, la Palestine aux Palestiniens

03- 8 Mai 45 Massacre à Sétif, Guelma, Kherrata.
La Porte d'Aix à Marseille- mercredi 8 Mai 2024

Situé à la jonction des 1er, 2e et 3e arrondissements de Marseille, la Porte d'Aix et le nom donné à un arc de triomphe qui s'élève place Jules-Guesde. Elle est construite à l'emplacement de la porte, au sein des anciens remparts de la ville ouvrant sur le chemin d'Aix-en-Provence, d'où elle tient son nom.

1945-2024

Voici le plan détaillé

Le contentieux politique et mémoriel franco-algérien s'est déplacé ces dernières années de la guerre d'Algérie vers les massacres du Constantinois du mois de mai 1945 qui firent plusieurs milliers de morts dans la région de Sétif, de Kherrata et de Guelma. En Algérie, ces massacres coloniaux sont officiellement un génocide. Si, chaque 8 mai, ils polarisent l'attention du régime et d'une partie de la société, en revanche, le statut mémoriel des Algériens massacrés pendant les mois de mai et juin 1945 demeure indéfini.

Etaient-ils des combattants de la cause nationale algérienne ? selon l'historien Jean-Pierre Peyroulou
les autorités algériennes ne les considèrent pas comme des moudjahidines. Cette qualification officielle est réservée aux soldats de l'ALN de la guerre d'Algérie. L'Algérie qualifie les morts du 8 mai 1945 de « martyrs » du colonialisme. Mais, à la différence des enfants de chouhada de la guerre d'Algérie, leurs descendants n'ont pas pu prétendre dans l'Algérie devenue indépendante en 1962 à l'ouverture de droits spécifiques compensant une perte qui remontait, il est vrai, à plus d’une soixantaine d'années.

Le Sénégal était représenté par Lamine Diyakaté. Massacre de Thiaroye

Le massacre de 400 tirailleurs sénégalais en 1944 : « c'est un crime impuni »

Le 1er décembre 1944, 400 soldats rapatriés au Sénégal après leur captivité en France demandent leurs solde. Ils seront tués par l'armée française qui camouflera l'opération en parlant de rebellion.

Qui sont les victimes du massacre de Thiaroye au Sénégal ?

Il s'agit d'anciens prisonniers de guerre, des tirailleurs sénégalais, dont certains s'étaient évadés et avaient rejoint la Résistance FFI. Quand ces hommes sont revenus sur leurs terre natale, ils sont confrontés à des officiers qui n'avaient pas l'habitude de voir des tirailleurs sénégalais demander leurs droits. Une partie de ces officiers sont des pétainistes. Nous sommes déjà à Dakar en présence de mouvements de souveraineté et d'indépendance. Les officiers ont eu peur de ces hommes. Et ils ont organisé le massacre de ces soldats à la caserne de Thiaroye, au Sénégal.

Libérés par les Américains, ils partent du port de Morlaix (Finistère) le 5 novembre 1944, après avoir été placés dans des camps de transition. Ils étaient prisonniers des Allemands et, pour une partie, gardés dans des camps près de Rennes. Le régime nazi n'en voulait pas en Allemagne. C'est une captivité très singulière car ils ont été prisonniers de guerre en France. Ce contingent, qui n'est pas le premier à partir, rassemble près de 2 000 hommes.

Le 1er décembre 1944 à 9h 30. Ces anciens prisonniers de guerre ont été rassemblés sur ordre des officiers français, qui ont fait encercler la caserne de Thiaroye par des tirailleurs sénégalais du service d'ordre. Ils ont fait venir trois automitrailleuses, un half-track (engin semi-chenille), un char américain. L'opération de tir a été décidée la veille selon l'officier qui commandait l'opération de tir : il a fait venir chez lui, la veille au soir, le commandant des automitrailleuses.