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Libres, auto-gérées, ambulantes, populaires, en lutte, solidaires, rurales ou urbaines, à bien des égards militantes, les cantines font parties du paysage des résistances au niveau de la vie d’un quartier, d’un village ou d’une mobilisation.

Sur un même territoire, autour de l’élaboration d’un repas, elles associent les bénévoles, bien souvent des habitant.e.s mais aussi des agriculteurices, maraîchères et éleveureuses et parfois des salariées avec comme objectif de penser notre société en partant de l’alimentation comme vecteur de justice sociale dans un lieu de convivialité où se tissent de nouveaux liens de solidarité et d’amitié.

Pour ce reportage nous nous sommes donc intéressées à deux espaces qui ont en commun de participer à la construction d’un projet de société très ambicieux, la Sécurité Sociale de l’Alimentation dont on vous parlera plus en détails dans un prochain numéro.

Pour l’Esperluette à Montpellier, située dans le quartier de Celleneuve, il s’agit d’un lieu organisé en deux espaces le bar cantine et l’épicerie où les produits vendus répondent à une charte élaborée par un comité citoyen.

Pour le Plat de Résistance installé dans le bocage bressuirais à quelques km de Cholet, il s’agit de l’une des cantines en lutte dont vous avez peut-être rencontré les bénévoles sur des piquets de grêve à Michelin Cholet, à Sainte Soline ou sur le Larzac durant les Résistantes 2023.

« Sur les routes de la Sécurité Sociale de l’Alimentation » est un reportage en plusieurs épisodes de Stéphanie Chiron. Aujourd’hui première étape à l’Esperluette et au Plat de Résistance, deux cantines au coeur de l’expérimentation.

Merci à toute l’équipe de l’Esperluette à Montpellier. A Julie, Mathieu, Brigitte et ses copines, Janine, Majouba, Loui, Ouma, Jean-Pierre et Karim, Michel et Martine.
Merci à Pauline Scherer de l’association Vrac et Cocinas et Marco Loculatoro du Réseau Fédération Régionale des CIVAM.

Merci aussi à toute l’equipe du Plat de Résistance à Combrand. A Aloïse, Quentin, Marilyn, Ayan, Lucie et Nathalie, à Perrine et Ancelo Gonor.
Et un grand merci à Kévin, Jean-Marc, Isabelle et Margot.

La chanson que vous écoutez a pour titre « La Polenta des voisins voisines », elle est interprétée par les habitants du quartier de Celleneuve à Montpellier.

Ce reportage a été rendu possible grâce au soutien de la revue espagnole Soberanía Alimentaria Biodiversidad y Culturas dans le contexte d’un projet sur la Sécurité Sociale de l’Alimentation financé par la Fondation Daniel et Nina Carasso.