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Bienvenue sur les podcasts de Radio Exils, nous sommes le dimanche 8 décembre. Les informations.


Il aura suffit d’une dizaine de jours pour mettre fin à plus d’un demi siècle de dictature. Dans la nuit de samedi à dimanche, les rebelles syriens du groupe HTC sont entrés dans Damas, la capitale du pays sans rencontrer de réelle résistance. Le dictateur Bachar Al Assad est en fuite. Pour l’instant personne ne sait où il se trouve. Le chef des rebelles, Ahmed Al-Charaa, demandé à ses soldats de ne respecter les bâtiments officiels. Il appelle aussi à des enquêtes sur les crimes commis par le dictateur. Le Premier Ministre Syrien dit qu’il est prêt à collaborer avec le nouveau pouvoir.

Qui est Ahmed Al-Charaa, le nouvel homme fort syrien ? Cet ancien membre d’Al Quaeda et de Daesh vétéran de la guerre en Irak, est recherché par les États-Unis. Son groupe armé est considéré comme terroriste par les nations unies. Pourtant, il affirme que son objectif est uniquement de libérer la Syrie. Dans les territoires occupés par le groupe HTC, les minorités sont respectées selon l’ambassadeur français en Syrie.

10eme nuit de manifestations samedi dernier en Géorgie. Les manifestants ont marché vers le parlement pour protester contre l’abandon des ambitions européennes du pays. Le parti au pouvoir, rêve géorgien, a décidé de suspendre les négociations avec l’union européenne. Parti qui a remporté des élections législatives contestées le 26 octobre dernier. L’ambiance est de plus en plus tendue dans le pays. Des groupes cagoulés attaquent et passent à tabac des journalistes et des personnalités politiques. Les opposants sont maintenant appelés à se déplacer en groupe pour leur sécurité.

Le président Coréen Yoon Suk-yeol échappe de peu à la destitution, c’est à dire à son exclusion du pouvoir. Mardi dernier il a tenté d’instaurer la loi martiale, c’est à dire de gouverner avec l’armée. Il est revenu sur sa décision quelques heures plus tard sous la pression de la rue. Même s’il n’a pas été destitué, une démission paraît inévitable.

La France une nouvelle fois sans gouvernement. Après le vote d’une motion de censure par le parlement, le premier ministre Michel Barnier a présenté sa démission. Une motion de censure, c’est un texte voté par les députés français, s’il est adopté, le gouvernement doit démissionner. Le président français, Emmanuel Macron est intervenu à la télévision jeudi dernier. Il s’est engagé à nommer un nouveau premier ministre dans les prochains jours.

Un autre problème posé par le vote de cette motion de censure, c’est celui du budget du pays. Pour l’instant, aucune loi budgétaire n’a été votée pour l’année 2025. C’est cette loi qui fixe les règles du prélèvement de l’impôt. C’est aussi elle qui permet de financer le fonctionnement des administrations et donc de verser le salaire des fonctionnaires. Pour permettre au pays de fonctionner quand même, un budget provisoire doit être voté dans les prochains jours. Selon la loi, il devra être identique à celui de l’année passée.

85 personnes ont été secourues dans la Manche mercredi dernier. La Manche c’est une mer qui sépare la France et l’Angleterre. Le bateau s’est retrouvé coincé sur un banc de sable au milieu de la traversée. Les passagers ont pu appeler les secours. Ils ont été ensuite ramenés sur le sol français. La traversée de la Manche est de plus en plus dangereuse pour les exilés qui veulent rejoindre l’Angleterre. Depuis le début de l’année, au moins 70 personnes sont mortes en essayant de la traverser.


Des arbres arrachés, plus de 30.000 foyers privés d’électricité en Bretagne et en Normandie, c’est le bilan de la tempête Darragh qui a touché l’ouest de la France samedi. Des rafales à plus de 150 kilomètres par heure ont été mesurées. Dans les campements rennais, la plupart des habitants ont pu être mis à l’abri, notamment dans deux gymnases de la ville.

Une manifestation en mémoire de Babacar Gueye à Rennes samedi dernier. Le jeune homme a été tué en 2015 par un policier de la Brigade Anti Criminalité. En 2022 le tribunal a prononcé un non lieu, c’est à dire qu’il considère que le policier n’a pas commis de faute. La famille du jeune homme pense elle qu’il a été assassiné. Tout les ans, les soutiens se réunissent dans le quartier de Maurepas à Rennes et manifestent en mémoire de Babacar mais aussi en mémoire de toutes les personnes victimes de violences policières.