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La France pourrait avoir faim. Le syndicat principal chez les agriculteurs, la F.N.S.E.A prévient le gouvernement. Il y a un an, le syndicat avait obtenu des garanties de la part de la France. Mais depuis, les conséquences du dérèglement climatique se font sentir. Il a beaucoup plu cette année et les champs sont inondés. Les agriculteurs demandent donc l’aide de l’État et ils craignent la signature d’un accord de libre échange avec l’Amérique du sud.

En France toujours, une jeune fille 11 ans est restée quatre jours, seule dans l’aéroport d’Orly à Paris. Les autorités lui ont refusé l’entrée sur le territoire alors qu’elle avait un passeport français. Il a fallut qu’un tribunal ordonne la libération de l’enfant pour qu’elle puisse retrouver sa famille. En attendant, elle a passé des journées entières dans une pièce de 3 mètres carrés. Selon l’Association Nationale d’Assistance aux frontières pour les Étrangers, chaque année des centaines d’enfants sont bloqués au frontières françaises en violation du droit international.

23 personnes de nationalités géorgienne ont été expulsées jeudi dernier. Un vol est parti de Rennes, pour la Géorgie. À bord des personnes « en situation irrégulière et déboutées du droit d’asile » d’après la préfecture. Parmi elles, une famille avec trois enfants scolarisés à Guichen en Ille et Vilaine et aussi un enfant né en France. Les collectifs de soutien aux sans papiers se sont réunis place de la mairie à Rennes pour protester contre ces expulsions et demander des logements dignes pour les 300 personnes qui dorment sous des tentes à Rennes.

Des expulsions qui n’arrêtent pas la mobilisation. A Lorient une cinquantaine de personnes sont allés devant la préfecture du Morbihan pour soutenir une famille qui risque d’être renvoyée en Géorgie alors que leur demande d’asile est toujours en cours. La mère et les trois enfants ont pu rester en France. Le père a lui été renvoyé en Géorgie.

Une bonne nouvelle au large de Saint-Malo. Une baleine à bosse a été aperçue dans la Manche. Ce n’était pas arrivé depuis plusieurs années. Ce retour de la baleine dans les eaux bretonnes signifie que l’espèce se porte mieux. Il y a une trentaine d’année, elle était en danger d’extinction.