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Elle nous explique pourquoi elle est passée d'un type de relation à l'autre et à ouvert son couple, passant de la relation libre à la monogamie puis au polyamour.
Derrière le partage de son expérience personnelle, il y a la volonté de déconstruire les injonctions et les idées reçues sur ce que « devrait être » une bonne ou une mauvaise relation.
Nous avons déjà tous entendu que nous sommes des individus singuliers, et que nous possédons des particularités et des qualités uniques. Et pourtant, dès qu'on sort des cases, on peut avoir le sentiment de gêner ou de déranger son entourage.
C’est ce que nous partage Maëlle, qui nous confie son sentiment de malaise à vivre une vie sentimentale loin des sentiers battus en étant dans un environnement professionnel dont elle savait qu’il ne pourrait pas comprendre ou accepter pleinement sa vision, ses choix de vie.
Quel bel exemple que ce témoignage de Maëlle : en toute authenticité elle nous parle de son parcours et elle en profitera pour tenter de redéfinir les types de relations qui existent et dont on ne parle pas forcément.
Dans la première partie, elle nous parlait de sa vision de sexologue et distinguait différentes approches.
Elle nous expliquait quel trajet l'a conduite à l’exploration du polyamour et nous parlait de l’importance de : "Se rencontrer à un endroit où ça a du sens"Nous vous souhaitons une belle écoute et une belle découverte d'un parcours. Que vous vous reconnaissiez ou pas dans l'histoire de Maëlle, vous pourrez au moins, par cet exemple, comprendre ce qui peut mener à son trajet.
Le reste est une question de choix personnel.
Séquences du podcast avec Maëlle :
00:29 Les côtés positifs du polyamour et les challenges que cela représente aussi : selon le vécu et l’expérience d’Olivier.
03:25 Maëlle explique comment elle a vécu la gestion du temps lors de relations multiples…Ce n’est pas « qu’une somme de relations » nous dit-elle, mais c’est aussi un impact de chaque relation sur les autres à tenir en compte. C’est aussi beaucoup de temps pour définir les besoins et les règles fixées à chacune d’elle.
05:05 Maëlle a réalisé que son choix du moment n’était pas si épanouissant que cela ayant besoin d’un lien fort, de confiance et d’amour.
05:37 Michel questionne : est-ce qu’à un moment donné on a des craintes de rencontrer des personnes malsaines, toxiques, quelles sont les questions que l’on se pose à ce sujet ?
07:01 Maëlle souligne l’importance du respect dans les relations, le dialogue est requis. Mais elle a en effet vécu une expérience décevante sur ce plan.
07:55 Olivier rebondit : la résilience augmente : on accélère aussi les apprentissages.
08:24 La crainte « de la performance » pour l’homme confronté à un choix de polyamour ? Ou la crainte d’être hiérarchisé…?
09:19 Cette perception n’a pas été vécue par Maëlle et ce n’est de toute façon pas son approche, mais elle fait remarquer qu’il faut accepter que nos corps ne sont pas des machines…On n’est pas dans la performance.
09:55 Elle nous explique aussi que « la dépendance affective » fait fouir certains et rassure d’autres.
10:46 Le polyamour est sécurisant ou pas ? « ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier » : un côté rassurant ?
11:17 Maëlle nous explique comment elle devait composer avec le fait que son copain, lui aussi, avait d’autres partenaires. La jalousie et la relation de confiance…
11:54 « On remplace une norme par une autre plutôt que de rechercher ce qui convient à chacun »
13:02 La fin de son histoire se solde par un coup de chance car ils tombent chacun amoureux d’une autre personne, en même temps, et concluent la relation en gardant une belle amitié. La rupture a été douce et c’est l’avantage du polyamour… Il y avait suffisamment de transparence pour qu’ils voient venir et évoluer les relations.
13:58 Quand Maëlle est tombée amoureuse de son partenaire actuel, elle a naturellement « écrémé » ses autres relations et a pris de la distance de manière naturelle.
14:29 Les raisons de la rupture étaient nombreuses et ce fut le moment de se questionner quant au fait de vraiment vouloir ou non le polyamour. Sa conclusion est qu’il n’y a pas de réponse définitive à cette question…
15:22 Cela inquiète ton partenaire ?
15:40 Revenir à la monogamie par choix et non par conformisme…Une différence importante. Reconnaître ses limites, les exprimer à l’autre c’est essentiel.
16:31 Olivier explique qu’il faut écouter ce qui est « juste » pour nous, sentir les choses évoluer, garder cette capacité d’accepter la fluidité du relationnel. Il souligne les efforts et la maturité présente, la force de la communauté, être entouré facilite la découverte.
18:26 Maëlle confirme qu’il n’y a pas un chemin unique pour tous…
19:07 Aimer l’autre, nous dit Michel, c’est se questionner aussi de comment rendre son/sa partenaire heureu(se)x tout en se préservant et en travaillant sur son propre bonheur. Inclure l’autre dans la définition de son bonheur : qu’est-ce qu’aimer au final ?
19:37 Olivier nous rappelle à quel point il peut y avoir de variant dans les types de relations…
20:00 Clôture: quel outil conseille Maëlle à nos auditeur.e.s. Le livre « Je jouis comme je suis » de Emily Nagoski
20:31 Une gratitude envers une personne pour ton évolution sexuelle ?
21:07 Message important pour nos auditeur.e.s ! Faites-nous rêver !
Si ce témoignage vous a plu et que vous voulez continuer à suivre Maëlle, vous pouvez la retrouver sur son compte instagram
@la_chatoyante
Bonus: Maëlle anime des ateliers S+ (Sex
Positive), dont entre autre celui-ci, un stage de développement érotique entre femmes, qu’elle a proposé lors de son stage étudiante sexologie à Bruxelles au LHC en août 2021.